Roman

Dans le flot des rivières

16.00

Il s’appelle Gabriel Ansaldi, et la parole qui est la sienne est plutôt celle d’un archange déchu. Car le flot qui l’a emporté n’est pas celui des torrents de montagne qui nourrissaient l’imaginaire de sa première innocence, mais celui d’une mémoire tue qui surgira avec la force radicale d’une dévastation.

Ainsi Gabriel a-t-il grandi, au cœur de la vieille société villageoise, nourrissant son militantisme adolescent de la noblesse des mythes. Et vénérant des icônes dont, peut-être, il n’a pas su déchiffrer le message. Il y a en tout premier lieu sa grand-mère, qui le voudrait homme de savoir. Il y a aussi son grand-oncle, le berger que l’on nomme Second, et dont il espère prendre la suite. Mais ces modèles, austères et bienveillants, ont-ils eu eux-mêmes le choix de leur destinée ?

Interrogeant le passé des siens, souffrant leurs vies, le narrateur affronte alors des démons à la trivialité sordide, et qui semblent tout autant incarner l’histoire non écrite du sol natal que son inéluctable déclin.

De la fureur

20.00

Soldat dans l’armée de terre, Jean a servi en Afghanistan, souvent pour des missions périlleuses, au coeur d’engagements impitoyables. Nasser, Pedro et Lucien y ont été ses compagnons d’armes.
De retour dans son île méditerranéenne, et malgré le suivi médical, l’horreur des combats et les démons de la violence le hantent encore. L’adaptation à la vie civile se révèle chaotique. Tentant des échappées dans la montagne, jadis familière, il fait face à de bien étranges rencontres, en particulier celle d’un vieillard sans âge. Que lui inspirent ces lieux ? Deviendront-ils le sanctuaire de sa rédemption ou son tombeau ?
Ailleurs, sur les rives du Bosphore, il est aussi une femme qui incarne l’espoir. C’est entre elle et le regard furieux de la Gorgone que Jean devra choisir un avenir.

Le Silence des fantômes

20.00

C’est parce que sa conscience est humiliée qu’un homme se réfugie dans une vieille maison familiale coupée du monde et envahie par les rats. Le village n’est guère vivant, ni non plus accueillant, et la demeure s’avère privée du confort minimal. Plus survivant que survivaliste, Romain y entame pourtant – tant bien que mal – sa remontée vers la surface et le chemin qui lui permettra de recouvrer sa dignité. Il retrouvera aussi, si possible, la Rose qu’il a aimée.
Mais la maison, dont l’âme semble elle même altérée, l’aidera-t-elle à se réparer ?
Des souvenirs d’enfance accompagnent le lieu, des recoins sombres enfouissent bien des mystères. S’y trouvent par ailleurs des malles scellées qui semblent détenir de lourds secrets. Et la grande Histoire paraît également se mêler aux plus intimes révélations.
Le pas de côté que s’impose Romain se transforme alors en une quête de vérité où chacun, de ses proches parents à Rose, aura un rôle à jouer. Pour que des vies se construisent et prennent du sens.
Ou qu’elles se brisent à jamais.